École de la ville de Lyon : pas touche à ma grève !

Le 16 avril 2024, avait eue lieu une HMI en intersyndicale
afin de parler de la fameuse « note de service » portant sur l’encadrement du droit de grève dans le cadre de la loi de la transformation (ou démolition chacun se fera son opinion) de la fonction publique de 2019 et que la municipalité tente d’imposer par la menace aux agents du service de l’éducation.
La salle était comble et les agents présents était important en nombre (284) et traduisait de l’inquiétude concernant l’atteinte sur/de leur droit de grève ainsi que l’importance de cet acquis pour le personnel municipal.
Si dans un premier temps, la CGT armé de son avocat avait réussi à faire retoquer la première version dans la forme et non sur le fond.
Cette fois-ci, armé de leur service juridique, la municipalité tente de nous imposer un encadrement qui nuirait clairement sur l’impact des grévistes aux seins des écoles.
Ces emplois étant souvent féminisés et avec des bas salaires, ces personnes ne pourront se permettre le luxe de faire grève à la journée et non plus en heure comme ce l’était auparavant.
Nous avions présenté les propositions de l’administration afin que les votants (278) puissent avoir tous les éléments ainsi que les conséquences en cas de refus de signature des syndicats.
Un vote a été effectué à l’urne pour connaître leur positionnement. Le résultat a été catégorique et sans appel sur le NON, les agents ne souhaitent pas la limitation de leur droit de grève !!
Nous étions 278 votants et le NON l’a emporté avec 272 voix (5 abstentions et 1 vote blanc) !
Un préavis de grève a été déposé pour le 7 mai et un prochain événement aura lieu dans la foulée.
La CGT revendique pour l’ensemble des agents des écoles :
Le retrait de cette note de service qui restreint le droit de grève
Le maintien des 400 000 euros de budget supplémentaire destinés à améliorer les remplacements et compléter les aménagements de postes
Une revalorisation des agents volants pour rendre le métier plus attractif
Un circuit d’alerte pour signaler une situation d’une école en difficulté
La mise en place d’un médiateur en cas de conflit avec les hiérarchies (N+1 et N+2)
Le remplacement pour décharge syndicale
Ce sont exactement tous ces éléments qui ont menés aux différentes grèves au sein des écoles ce qui a permis de dénoncer les souffrances des agents dans ces établissements.
Comment faire confiance à la municipalité quand nombre de protocoles n’ont jamais été appliqués (2010/2012et 2015) et que la direction de l’éducation n’a jamais tenue ses promesses.
Pourquoi aujourd’hui devrions-nous faire confiance ?

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