L’Institut d’Histoire Sociale CGT du Rhône vient de rééditer son livret « La lutte de la CGT contre le fascisme 1920-1945 ».
Le sous titre « En 2024 : les héritiers du fascisme de ces années-là, aux portes du pouvoir en France ? » est malheureusement d’actualité.
Dans ce livret, on trouvera ce qu’a été la montée du fascisme dans les années 1920-1930 en Italie, en Allemagne et en France :
En Allemagne et en Italie, le fascisme est arrivé par les urnes et s’est développé par la violence, l’emprisonnement et l’assassinat des opposants,
En France, c’est par le biais de la collaboration du régime de Vichy avec l’occupant nazi pendant la seconde guerre mondiale qu’il est arrivé au pouvoir, s’y maintenant par la violence, l’emprisonnement et l’assassinat de ses opposants.
Le fascisme n’est pas mort, il sommeille et des éléments de discours actuels donnent à penser qu’il peut se réanimer si nous n’y prenons pas garde.
Comment le fascisme se développe ?
Il prend toujours appui sur une crise sociale importante (le chômage qui s’accroit, l’augmentation de la pauvreté…).
Un bouc émissaire est désigné (il s’agit de détourner la colère du peuple sur de soi-disant responsables).
On assiste à la montée du racisme, de la xénophobie et de l’antisémitisme (rejet de l’autre).
Le discours devient nationaliste (préférence nationale).
Qu’entend-t-on aujourd’hui dans de nombreux discours d’hommes et de femmes politiques ?
Mais ce livret est aussi source d’espoir pour demain. Le fascisme de la première partie du 20ème a été repoussé en France dans les années 1930 par l’union des forces syndicales et politiques de gauche.
Le Conseil National de la Résistance, regroupant toutes les forces progressistes et antifascistes a joué un rôle important dans la Résistance et a permis l’adoption de grandes réformes à la Libération telle la généralisation de la Sécurité Sociale.
La connaissance de l’Histoire de cette période montre que l’action et de l’union de toutes les forces progressistes sont nécessaires et peuvent mettre en échec l’extrême droite.
