La CGT depuis quelques années dénonce les difficultés liées au contrat de 35 heures. Nous avons mené un long combat, que ce soit lors de chaque préavis de grève mais aussi lors de toutes les réunions de Comité de Dialogue Social (CDS) et de dialogue social de proximité avec la direction de l’éducation.
Les agents concernés occupent des emplois très précaires. Ils ne sont quasiment pas payés durant les vacances de juillet et août car ils perçoivent une partie de leur prime de fin d’année ce qui a un impact sur leurs indemnisations, leur chômage. Ces agents n’ont, non seulement aucun revenu durant l’été, mais ils n’ont pas non plus de mutuelle.
Au delà de l’aspect financier pour ces agents, mettre fin à ces contrats de 35 heures impactent le service et les conditions de travail de leurs collègues à 39 heures qui se retrouvent en sous-effectif durant les périodes de nettoyage qui sont difficiles et épuisantes.
Gràce à la CGT des avancées ont vu le jour.
Lors d’une rencontre avec la direction de l’éducation en janvier 2023 il nous a été annoncé le remplacement de tous les contrats à 35 heures par des contrats à 39 heures. Nous nous sommes bien sûr empressés d’annoncer cette bonne nouvelle à tous.
Hélas, la bonne nouvelle a été de courte durée puisque nous avons été convoqués pour une réunion exceptionnelle le 31 mars 2023 pour nous annoncer qu’à défaut de budget ce n’est pas la totalité des contrats qui seraient transformés de 35 à 39 heures mais seulement 85 et que 55 contrats resteraient encore à 35 heures.
Mais nous ne baisserons pas les bras et nous continuerons à nous battre pour tous les contrats à 35 heures mais aussi pour l’ensemble des agents des écoles.
