Suite à la F3SCT du CCAS, nous avons alerté monsieur Chevalier et monsieur Bosetti par mail sur les agents techniques et administratifs (les résidences autonomies, bains douches, laverie sociale, épicerie sociale, restaurant social…) qui travaillent dans le médico-social auprès de personnes fragiles et vulnérable mais qui ne sont pas issues de cette filière.
Ces agents, essentiellement des femmes ne touchent hélas pas la prime Ségur malgré nos batailles ; pourtant ils sont confrontés à la réalité du terrain, à remplacer des collègues, à des glissements de taches avec des usagers ou des résidents pour lesquels la prise en charge est de plus en plus complexe, chronophage et difficile.
De ce fait, ces agents ont acquis une expertise qui leur permet une autonomie et une gestion dans toutes situations difficiles dont ils font face au quotidien.
Il est indéniable que ces travailleurs, agents techniques et administratifs travaillant dans le médico-social auprès de personnes fragiles et vulnérables, jouent un rôle crucial dans le fonctionnement de ces établissements et font face à des défis et des responsabilités importantes au quotidien.
Il semble justifié de reconnaître leur engagement, leur dévouement et leur expertise, même s’ils ne sont pas directement issus de la filière médico-sociale.
La demande de la CGT de revoir la possibilité d’attribuer une prime supplémentaire de 25 euros brut (portant la prime à 125 euros au lieu de 100) à ces agents semble être une mesure raisonnable pour reconnaître leur contribution.
Il est important que les travailleurs qui assurent des fonctions essentielles dans le domaine médico-social, même s’ils ne sont pas formellement rattachés à cette filière, soient traités équitablement et bénéficient des mêmes reconnaissances que leurs collègues.
La CGT demande ainsi aux élus de revoir les conditions d’attribution de ces 25 euros bruts de plus (125 euros au lieu de 100) à ces agents afin de leur reconnaître la qualité de leur travail, leur dévouement et leur expertise encore trop souvent mal reconnue et nous continuerons à soumettre cette proposition aux instances compétentes pour qu’elle soit étudiée et mise en œuvre dans la mesure du possible.
