Cette décision de l’administration, sur demande des organisations syndicales, prévoit la protection des agents en cas d’arrêt maladie de plus de 90 jours avec une rémunération à 90 % au lieu de 50 %.
Peut-être que certain-es ne se sentent pas concerné-es mais attention, dans une année il peut arriver qu’une personne subisse plusieurs arrêts, même non simultanés : en décembre appendicite 30 jours d’arrêt, en février fracture compliquée de la jambe en allant au marché 100 jours d’arrêt minimum, en novembre une grosse grippe 10 jours d’arrêt : soit 140 jours = 50 jours ou plus à demi-traitement, précarité… la malchance n’a pas de préférence !
Les organisations syndicales, la CGT en tête, ont arraché à l’administration une participation de 85 % employeur pour les plus bas salaires (de 70 % à 50 % légale pour les autres) afin de ne pas trop grignoter un pouvoir d’achat déjà mis à mal par la situation économique de notre pays et la non revalorisation chronique du point d’indice des agents de la fonction publique.
De plus cette prévoyance garantit le versement d’une rente égale à 90 % de la rémunération mensuelle nette de référence en cas d’Invalidité permanente.
=> taux retenu par la CNRACL supérieur ou égal à 50 %, ou 2/3ème catégorie CPAM, ou IPP > ou = à 66 %
Et le versement d’une rente égale au montant de la rente perçue pour un taux CNRACL supérieur ou égal à 50 % x taux d’invalidité CNRACL / 50 %
=> taux retenu par la CNRACL inférieur à 50 %
Les deux options décès et perte de retraite sont au libre choix de chacun.
Le rôle des organisations syndicales comme la CGT ville de Lyon est de veiller à la protection des agents et de s’assurer que l’employeur met en place des moyens pour leur éviter de tomber dans la précarité liée au risque de perte de la moitié de leur rémunération.
