Deux structures municipales vont voir le jour sur l’année 2026.
La crèche extérieur Jeanne Barret : Située dans le 5ème arrondissement, près de la mairie .
La crèche Jean Zay : Située dans le 9ème arrondissement, sont les premières crèche d’application à Lyon. Elle intégreront des apprenants et des formateurs dans la vie de l’établissement et permettront la co-construction de nouvelles méthodes pédagogiques.
Les crèches en plein air permettent aux enfants de passer la majeure partie de leur journée à l’extérieur, quelles que soient les conditions météorologiques. Ce concept est inspiré des pays scandinaves, où il est courant de faire dormir les enfants dehors dès qu’ils atteignent un certain poids.
Les bienfaits incluent un endormissement plus rapide, des siestes plus longues et réparatrices, ainsi qu’une réduction du stress. Les activités en plein air stimulent également la créativité, l’autonomie et la motricité des enfants.
D’autres ouvertures de structures vont suivre en 2026 et 2027.
La crèche Jean Zay sera équipée d’une vitre sans tain permettant l’observation des professionnels. Un voyant lumineux indiquera aux agents qu’ils sont observés.
Leurs retours sont globalement positifs, bien que certains expriment des craintes concernant l’impact de l’observation de dehors.
L’ouverture de ces crèches nécessitera le recrutement de 24 professionnels supplémentaires, en plus des recrutements habituels.
Il existe des inquiétudes concernant les effectifs, les conditions de travail des agents, et la capacité à pourvoir recruter tous les postes nécessaires car il manque déjà beaucoup d’agents dans d’autres établissements.
Les conditions de travail dans les crèches peuvent être particulièrement difficiles en raison.
Les professionnels de la petite enfance sont souvent confrontés à des niveaux élevés de stress en raison de la charge de travail physique et émotionnelle. Ils doivent gérer les pleurs, les comportements difficiles et les besoins constants des enfants.
Les nuisances sonores et le bruit peuvent également contribuer au stress à long terme.
Les conflits d’équipe et les tensions avec les parents peuvent ajouter une couche de complexité au travail quotidien. Les professionnels doivent souvent jongler entre les attentes des parents et les réalités du terrain.
Le métier est souvent sous-valorisé, tant sur le plan salarial que sur le plan de la reconnaissance sociale.
Le travail en crèche est physiquement exigeant, nécessitant de porter les enfants, de se baisser fréquemment et de maintenir un environnement propre et sécurisé.
Les agents doivent également faire face à des risques de troubles musculo-squelettiques en raison de ces activités répétitives.
Pour améliorer ces conditions, il est crucial de reconnaître la valeur du travail des professionnels de la petite enfance, d’offrir un soutien adéquat et de promouvoir un environnement de travail sain et respectueux.
Dossier à suivre…