Comme vous avez tous pu le suivre, le gouvernement, dans sa dernière loi de finances de la Sécurité sociale, a validé la mise en place des 10 % de carence sur les jours d’arrêt maladie.
Le 7 avril, lors du Comité Social Territorial (CST), l’administration nous avait informés de la difficulté à mettre en place cette retenue sur salaire. Les logiciels métiers RH n’étaient jusqu’à aujourd’hui pas capables d’appliquer cette réduction salariale.
L’administration nous avait également indiqué que les retenues auraient lieu entre octobre et novembre. Nous y sommes.
Lors de ce même CST, il avait aussi été annoncé que « les agents concernés par cette carence seront contactés par le service paye, qui leur proposera soit un étalement de leur dette, soit la possibilité de payer en une seule fois ». Si la ville vous a retenu l’intégralité de la carence sans prendre contact avec vous, contactez la CGT rapidement.
Autrement dit, la prime de fin d’année ne servira donc pas à combler un découvert, faire des cadeaux pour Noël ou tout simplement se faire plaisir, mais à payer une carence… en cas de maladie.
Certains collègues ont déjà atteint des montants de l’ordre de 200 à 800 €.
Lorsque les arrêts sont longs, nous constatons que s’ajoutent les délais pour obtenir un rendez-vous de reprise auprès du médecin du travail.
Ainsi, l’agent a alors le « choix », si l’on peut appeler cela un choix : soit de prolonger l’arrêt avec son médecin traitant jusqu’à la date de visite, et donc continuer à subir les 10 % de carence ; soit de poser des jours de congés jusqu’au rendez-vous de reprise.
