Suite aux annonces de la collectivité d’augmenter de 100 € minimum l’intégralité des agents, un dossier a été présenté au CST du 12 février. Nous ne pouvons pas nier les efforts consentis par la ville pour augmenter notre pouvoir d’achat. Malgré tout, nous avons toujours été contre cette prime au mérite qu’est le RIFSEEP.
Sans surprise le dossier a été voté à l’unanimité par tous les syndicats. Nous tenons à faire part de certaines remarques.
La CGT a toujours été contre le RIFSEEP, que ce soit nationalement ou localement. C’est une sorte de cheval de Troie dans la fonction publique, une véritable usine à gaz. Le RIFSEEP se substitue au régime indemnitaire de grade par un régime indemnitaire de fonction, ce qui pose ainsi la question de la lisibilité de la prime de chacun.
Lors du CST l’administration n’a fait que présenter des tableaux en augmentant de 100 ou 125 €, la délibération votée par le conseil municipal.
Cela cause des soucis. Le manque de clarté avec 18 grilles pour les catégories A, 4 grilles pour les catégorie B, deux pour les catégories C. Nous aurions préféré avoir une grille par grade pour plus de lisibilité.
L’intérêt du RIFSEEP était aussi de réduire les écarts entre les filières féminisées et les filières masculines. L’on peut penser que du fait du point d’indice dans la fonction publique il n’y a aucun écart.
Malheureusement ce n’est pas le cas si l’on regarde les primes IFSE de la filière technique essentiellement masculine. On s’aperçoit qu’elles sont supérieures de 100 € à celles des autres filières.
Nous ne voulons pas dire qu’il faut baisser la filière technique mais mettre toutes les filières au même niveau, ce qui creuse les salaires entre les hommes et les femmes.
Malgré tous ces défauts nous ne pouvons pas voter contre une augmentation donc retenons le le positif. 100 € de plus au minimum pour tous c’est une fin de mois un peu moins difficile.
Mais le combat n’est pas terminé et les écarts avec l’inflation se creusent toujours.
