Après un an de travaux, la piscine de Vaise a rouvert ses portes à l’occasion des Journées du Patrimoine. Une réouverture symbolique, mais surtout une course contre la montre pour les agents, qui ont dû quitter la piscine estivale de la Duchère fin août pour remettre en état celle de Vaise dans des délais serrés.
Trois semaines de plus auraient été nécessaires pour permettre aux entreprises de finaliser leurs interventions dans de bonnes conditions, et aux agents de préparer sereinement la réouverture. Mais le temps a manqué, et les conséquences se font ressentir aujourd’hui : des dysfonctionnements persistent, et les agents subissent les retards accumulés.
À ce jour, de nombreux problèmes restent sans solution :
• Aucune caméra fonctionnelle n’a été ré-installée, alors que la sécurité des usagers et des agents devrait être une priorité.
• Le mur de bassin est toujours hors service, un dysfonctionnement majeur pour un équipement public.
• Certains locaux réservés au personnel n’ont pas été rénovés, contrairement au projet initial.
• Les douches, vétustes, n’ont pas été remplacées, et des peintures promises n’ont jamais été réalisées.
Les agents, qui ont déjà donné le maximum pour permettre cette réouverture, vivent mal cette situation. Ils savent pertinemment qu’une période de fermeture supplémentaire serait indispensable pour achever les travaux dans les règles. Pourtant, ils ont bien compris que cette option n’est pas envisagée. Résultat : ils devront continuer à travailler aux côtés des entreprises, alors que la piscine sera déjà en exploitation, avec tout ce que cela implique en termes de perturbations, de risques et de charge mentale supplémentaire.
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi avoir imposé un calendrier aussi serré, au mépris du travail des agents et de la qualité du service rendu aux usagers ?
Les questions sont nombreuses, et les réponses tardent à venir. Affaires à suivre..
