Un temps d’incertitude
Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale et la fin du gouvernement Barnier, marqué par ses mesures d’austérité, un nouveau gouvernement a été nommé. Enfin, « gouvernement », il faut le dire vite. On pourrait plutôt y voir une sorte de centre de recyclage des anciens politiques, dirigé par François Bayrou, surnommé par certains « Isnogood ».
Parmi les membres de cette équipe, on retrouve également Manuel Valls, ancien Premier ministre, qui, après ses escapades à l’étranger, revient au poste de ministre des Outre-mer. On y croise aussi, pêle-mêle, des figures bien connues comme Gérald Darmanin ou encore Élisabeth Borne. Il ne manquait plus que Myriam El Khomri pour compléter ce tableau décidément bien familier.
Alors, que devons-nous attendre de cette année 2025 ?
Dans un contexte où certaines grandes entreprises ont repris les licenciements, près de 250 plans de suppressions d’emplois sont en préparation, touchant entre 170 000 et 200 000 postes. Des noms comme Michelin et Auchan symbolisent cette vague, pour ne citer que ces deux-là.
Sur le plan international, les tensions s’intensifient. La guerre en Ukraine perdure, tout comme le conflit en Palestine, qui menace de s’étendre à l’ensemble de la région. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump ajoute une dose supplémentaire d’incertitude sur la scène mondiale. Pendant ce temps, notre Premier ministre, qui avait fait campagne sur la question de la dette lorsqu’il était candidat à la présidentielle, semble vouloir largement s’attaquer au dépenses publiques, et peut être aussi aux fonctionnaires ?
Tous ces éléments ne semblent guère augurer un avenir paisible. Sans une véritable prise en main de leur avenir par les ouvriers eux-mêmes, difficile d’imaginer un réel changement.