De nombreuses agentes des écoles se retrouvent en sous-effectif, parfois isolées, pour exécuter un travail qui nécessite logiquement une équipe en adéquation avec les locaux.
Cette situation à non seulement entraîné une surcharge de travail, mais elle a également des répercussions néfastes sur la santé et le moral de celles qui se dévouent chaque jour pour garantir aux enfants lyonnais un environnement propre et offrir un service public de qualité.
A la CGT, nous nous inquiétons des répercussions dues à la mauvaise gestion des écoles.
Malgré plusieurs alertes des agentes sur la situation, la seule réponse qui leur a été apportée est qu’il « n’y a plus d’enveloppe de remplacement. ».
Quant aux personnes volantes elles ne connaissent parfois leur affectation qu’au dernier moment, la recevant souvent en dehors de leurs horaires de travail et sur leur téléphone personnel.
Les agents continuent de subir une pression accrue de la part du corps enseignant pour pallier le non-remplacement des collègues.
Nous avons encore pour cette année les mêmes soucis de surveillance de couchettes.
A ce jour, les agentes des écoles sont les seules à la ville à ne pas encore avoir un accès direct à leur GTA, plateforme utilisée pour la pose et la gestion des congés. A défaut elles doivent systématiquement solliciter le Responsable de Proximité (RP), une situation qui les infantilise. La demande d’un accès à GTA date déjà de plusieurs années.
Les RP eux aussi, sont également surchargés par le travail. Pour certaines écoles qui se retrouvent sans RP le travail est réparti entre tous, les autres RP, créant des taux d’encadrement trop élevés. Mais ils doivent également faire face au manque de moyens qui leur sont alloués et à la détresse des agents sur le terrain. Ces derniers temps, on assiste à un fort turn-over.
La situation est intenable, et aujourd’hui, les agentes entendent souvent « si c’est trop difficile, mettez-vous en arrêt », au risque de perdre un jour de carence et 10 % de leur salaire au lieu de régler le problème.
Nous rappelons que la ville de Lyon en tant qu’employeur est garante de la santé mentale et physique de ses agents.
Malgré les promesses d’écoute et de dialogue, il semble que ces préoccupations demeurent sans réponse.
La CGT a sollicité la direction de l’éducation par mail le 5 juin 2025.
Ce mail issu d’un travail collectif est à ce jour encore sans retour, ce qui soulève des interrogations sur la volonté réelle d’engager un changement constructif.
Un Comité de Dialogue Social (CDS) avait été modifié à notre demande afin de soulever les problématiques rencontrées dans les écoles au sein des différents territoires : les feuilles de cantine, les animateurs qui manquent avec pour conséquences des agents des écoles qui doivent gérer plus d’enfants, des rotations qui sont supprimées … Bref, les mêmes sujets qu’on retrouvera cette année encore.
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En ce qui concerne les animateurs à plusieurs reprises nous avions abordé l’importance des fameuses réunions avec les Directeurs Accueil de Loisir (DAL), indispensables pour anticiper et résoudre les difficultés.
Elles n’ont toujours pas été mises en place. Qu’attend la direction ? Cette absence de coordination engendre une insécurité permanente et des incompréhensions de part et d’autre. Dans certaines écoles, il manque des animateurs comme chaque année malgré une campagne de recrutement.
On a certes dé précarisés 177 agents dans la filière animation (dont beaucoup avec des temps partiels) mais au regard des 207 écoles on constate qu’on est loin du compte !
Notre objectif commun est d’améliorer les conditions de travail de tous les agents. L’employeur est responsable de la santé mentale et physique de ses agents et pour cela, un véritable partenariat et une action concertée sont nécessaires, ce qui n’est malheureusement pas le cas actuellement.
Alors est-ce qu’on nous écoute réellement ? En tout cas sur le terrain rien ne change et les agents sont mécontents.
