Nous devons construire le rapport de force !
La CGT avait appelé à se mobiliser le 3 avril pour se battre contre les mesures d’austérité du gouvernement et l’instauration de la perte de 10 % de notre traitement les jours de maladie. Dans certains secteurs, la grève a été suivie, mais la mobilisation n’a pas été à la hauteur des enjeux. Nous ne devons pas baisser les bras et penser que plus rien n’est possible.
Deux dates majeures sont en préparation : une journée de mobilisation dans la fonction publique le 13 mai, où nous réclamerons des moyens pour les services publics et l’industrie, l’augmentation du point d’indice et la fin des 10 %. Et le traditionnel 1er mai, avec un défilé qui partira de l’arrêt de métro Garibaldi.
Pour les revendications de cette date, pas de surprise : la retraite à 60 ans, revendication que nous n’avons jamais abandonnée, mais aussi la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires, l’augmentation des salaires, du point d’indice des fonctionnaires et des pensions de retraite.
Le 1er mai, nous ne fêtons pas le travail et son aliénation, non !
Nous célébrons la journée internationale des travailleurs. C’est pour cela que nous défilerons pour tous les peuples, pour réclamer la fin des guerres en Ukraine, dans le Donbass, au Congo et partout où la guerre fait rage.
Nous défilerons aussi pour dénoncer le génocide que le gouvernement fasciste d’Israël fait subir aux Palestiniens. Nous serons dans la rue pour dire stop à tous les fascistes et racistes en France comme ailleurs.
Alors soyons nombreux pour faire entendre notre voix et mobilisons-nous ce 1er mai.
