
Une fois n’est pas coutume notre page culture ne sera pas consacrée à des livres ou à des films comme d’habitude mais à un art que tout le monde voit tous les jours mais que très peu le regarde. Cet art, c’est le street art. A Lyon beaucoup d’artistes de street art colore les murs de la ville.
Mais nous en parlerons peut être un autre jour.
Cette fois nous allons vous présenter l’un des maîtres en la matière, Banksy.
On sais très peu de chose sur lui si ce n’est qu’il serait né à Bristol en Angleterre et que de beaucoup de ses graffitis sont faits à Londres. Personne ne connaît son visage. Canal + a fait un reportage sur lui, « Banksy wanted » .
Dans ses graffitis l’on peut voir son engagement antimilitariste, anticapitaliste saupoudré d’une grosse dose de poésie et d’humour.
A travers ses œuvres il dénonce aussi bien le traitement réservé aux migrants, l’évacuation de la jungle de Calais , l’occupation israélienne des colonies et le mur de séparation, la vidéo surveillance à tout va, la société de consommation, la maltraitance animale et plus généralement le respect de la nature.
Critique, sur la société de consommation et particulièrement du marché de l’art, Bansky s’installe dans Central Parc à New York avec un petit stand où bien entendu, incognito, il vend des toiles originales à 60$.
Lors d’une vente aux enchères à Londres, à l’époque où une de ses toiles la plus connue « La fille au ballon » est adjugée à 1,2 millions d’euros celle-ci s’autodétruit. La moitié de son tableau est coupée en fines lamelles par un broyeur de papier sous le regard médusé de l’assistance.
L’une de ses dernières œuvres représente un enfant qui a jeté ses jouets de super héros à la poubelle et joue avec une poupée d’infirmière.
Si vous souhaitez découvrir cet artiste je vous invite à vous rendre sur son site internet banksy.co.uk